La première chose qui saute aux yeux, c’est leur complicité ludique. Le geste respire, il véhicule leur plaisir. Ils s’amusent à inventer les méandres acrobatiques dans lesquels ils vont s’entremêler, se surprendre, se chamailler. C’est pour de faux, pour jouer, et pourtant, c’est déjà d’une finesse et d’une intelligence très abouties. Leurs mouvements ne sont jamais forcés, les enchaînements d’une fluidité qui permet de rebondir sans arrêt.